Victoire de Saint-Marcel sur Descartes 4 à 2

La statue de Descartes "veille" sur sa cité natale.
Comme vous le savez sans doute, amis de l'Echiquier Berrichon, la dernière
rencontre de Nationale 4 de la saison s'est déroulée hier, dimanche 6 avril.
En voici le compte-rendu :
12 h 27 : départ de Saint-Marcel direction Descartes de la voiture de Jean-Louis
(emportant à son bord son propriétaire, Pascal et moi-même),
précédée de très peu par celle de Thierry.
Arrivés à destination, nous retrouvons le trio de tête (Thierry, Gilbert et Jean-Pierre)
- qui a dû rouler à un train d'enfer - en train de se restaurer tranquillement sur un banc
malgré la température plutôt frisquette.
Cela leur a réussi : ils ont été victorieux tous les deux!
Excellent accueil de nos adversaires de Descartes.
Les locaux mis à leur disposition sont bien plus spacieux que les nôtres
(de quoi nous rendre jaloux!).
Par suite d'un forfait au dernier échiquier de nos adversaires, c'est à 7 contre 7
que la confrontation s'engage...
LES PARTIES DEBUTENT...
Pascal, manifestement moyennement motivé par cette rencontre de fin de saison,
est bien décidé à tout mettre en oeuvre...pour faire nulle!
Thierry semble d'humeur plus combative tandis que Jean-Pierre effectue un départ
prudent, comme à son habitude.
Notre "président bien-aimé", dévié par le 3ème coup de son adversaire des sentiers
battus de la défense Caro-Kan (qu'il peut emprunter désormais les yeux fermés)
échange ses deux tours contre la dame de son adversaire.
Etait-ce un bon choix?
Philippe, de son côté, ne prend pas de risques inutiles alors que Gilbert semble
incontestablement le mieux parti.
Quant à moi, j'opte pour l'attaque en sacrifiant délibérément un pion.
ET SE TERMINENT
La partie de Philippe est la première à se terminer - par un résultat nul.
Un peu plus tard dans l'après-midi, Pascal...annule à son tour!
Thierry mène, avec maestria, une attaque sur l'aile-dame et l'emporte
tout comme Gilbert, qui possédait depuis longtemps une pièce en plus.
Du côté de Jean-Louis, malheureusement, la situation se détériore inexorablement
si bien qu'il doit bientôt déposer les armes.
Restent deux parties qui attendent leur conclusion : celle de Jean-Pierre
et la mienne.
Notre troisième échiquier, après avoir songé un moment au partage du point,
se décide, semble-t-il, à "enclancher le turbo" et conclut très brillamment par
une attaque sur l'aile-roi.
Quant à ma partie contre Florent BRIAND en voici un rapide résumé :
Mon attaque initiale fut désamorcée par une série d'échanges judicieux de mon
adversaire.
Une finale de tours suivit - qui s'avéra défavorable (pions trop avancés et roi mal
placé) et je dûs bientôt reconnaître ma défaite en abandonnant.
voir analyse de la partie
détail des résultats échiquier par échiquier :

résultats des autres rencontres de notre groupe :

classement final :
