1- Conseils généraux à suivre dans l'ouverture

Publié le par Hervé Augonnet

 

 

En examinant la position de départ, une constatation s'impose : à l'exception des cavaliers,

aucune pièce ne peut jouer.

Il convient de les mobiliser, les unes après les autres, avant d'attaquer le camp ennemi.

 

 

 

les deux meilleurs coups pour commencer une partie sont 1.e4 et 1.d4.

Ensuite, il faut jouer ses pièces les unes après les autres, roquer le plus vite possible et

développer la dame en dernier.

Le développement est terminé quand il ne reste plus sur la 1ère rangée (pour les

blancs) et la 8ème rangée (pour les noirs) que le roi et les deux tours. 

exemple d'ouverture correcte :

1.e4  e5  2.Cf3  Cc6  3.Fc4  Fc5  4.Cc3  Cf6  5.d3  d6  6.Fg5  Fe6  7.Dd2  0-0  8.0-0-0  De7...

 

 

On remarquera que, dans la position du diagramme ci-dessus, les deux tours se

protègent mutuellement : on dit qu'elles sont liées.

Les deux rois, qui ont roqué, se retrouvent à l'abri, protégés qu'ils sont derrière leurs pions.

 

C'est ce que j'enseigne à mes élèves la première année et éventuellement la seconde

(quand ils sont encore petits).

En fait, je leur apprend surtout à terminer une partie (ce qui est fondamental) plus qu'à

débuter leurs parties en jouant les meilleurs coups (ce qui relève d'une science très

complexe).

On remarquera que, dans l'exemple présenté ci-dessus, chaque camp s'est développé

tranquillement - et pour ainsi dire pacifiquement - sans chercher à attaquer plus que cela

l'adversaire. 

 

Bien entendu, à partir d'un certain niveau, l'application de ces règles ne suffit pas :

on peut, en effet, se retrouver mat au 4ème coup en ayant joué uniquement des coups de

développement (c'est le fameux coup du berger).

 

C'est ce que je vais expliquer dans la 2ème leçon : "les points faibles de chaque camp".

Publié dans Débutants

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